L'hypnose n'a rien de magique
Malgré son caractère, à première vue, « merveilleux », l’hypnose doit être considérée aussi froidement que d’autres thérapeutiques.
En science : « il n’y a jamais de miracles, ni de remèdes absolus ». Malheureusement, il est certain que la croyance populaire actuelle demeure celle de 1870 !
L’hypnotiseur semble un mage, doué de pouvoirs, et qui tient entre ses mains la destinée entière de son sujet…
En réalité l’hypnothérapeute se base uniquement sur le fonctionnement du système nerveux.
Domaines dans lesquels l'hypnose n'intervient pas
Les psychoses chroniques
Les psychoses se distinguent des névroses, dans lesquelles le patient garde la notion du réel, même si parfois il en maîtrise mal l’interprétation. Dans une névrose, le sujet garde un esprit critique vis à vis de sa maladie.
Une psychose est un trouble mental caractérisé par la perte du contact avec la réalité, une désorganisation de la personnalité, et la transformation délirante du vécu.
Elles regroupent les délires chroniques,
- la schizophrénie
- la paranoïa
- la psychose hallucinatoire chronique(les hallucinations psychiatriques)
- la psychose maniaco-dépressive(ou trouble bipolaire )
- les psychoses aiguës se manifestent essentiellement par les bouffées délirantes aiguës
- la manie aiguë
Exemple de limite courante
Un perfectionniste se plaint de souffrir de sa timidité… Il désirera donc guérir de cette timidité, de cet isolement.
Or ceci est le symptôme !
Mais désirera t-il se libérer de sa “névrose” du perfectionnisme ? Si c’est non, alors l’hypnose ne servira à rien… Puisque ce perfectionnisme est pour lui un paramètre déterminant pour son sentiment de sécurité.
On voit donc que dans un cas de ce genre, l’hypnose est parfaitement inopérant si l’on ne cible pas le bon sujet dès le départ avec l’accord du client
On ne peut aller au-delà d’un certain seuil d’acceptation sous hypnose, si la volonté intime du patient diverge.