Développer sa Volonté : mes conseils d'hypnothérapeute senior
Qui ne sait jamais demandé pourquoi il est si difficile de tenir ses résolutions ou d’atteindre certains objectifs qui nous tiennent pourtant tant à cœur ? Sur le papier, il est souvent assez simple de définir des priorités (ex. : arrêter de fumer, manger plus sainement, etc.) et de créer un plan d’action. En revanche, c’est au moment de passer à l’action que surviennent souvent les difficultés. Ne culpabilisez pas si vous vous reconnaissez dans ce portrait : la discrépance qui existe entre vision et réalisation est en partie liée aux mécanismes de la volonté. Ils sont bien plus complexes que certains articles de développement personnel ne pourraient le laisser croire, comme nous le verrons plus bas. Alors, sans plus attendre, découvrez mes conseils d’hypnothérapeute pour développer votre volonté efficacement, grâce à une meilleure compréhension de son fonctionnement cérébral, et réalisez enfin vos plus grandes ambitions !
01 – Intégrer des pratiques susceptibles de renforcer votre détermination dans votre quotidien
Il y a quelques activités que vous pouvez mettre en place, tout de suite, dans votre quotidien, pour développer votre volonté. En fait, tout ce qui peut vous pousser à vous confronter à votre zone de confort est potentiellement bénéfique :
- Le sport : certaines activités sportives comme l’escalade, les sports d’endurance et le sport collectif, en général (même amateur), sont connues pour développer la persévérance et la ténacité dans l’effort.
- La méditation de pleine conscience : de nombreuses études ont montré l’intérêt d’une pratique méditative pour renforcer les capacités cérébrales et notamment la persévérance à avancer, en dépit d’obstacles ou de difficultés.
- L’habitude d’aller à contre-courant de ses envies : prenez l’habitude de « hacker » votre cerveau en prenant des décisions qui contrecarrent ses petites routines (ex. : prenez des douches froides, commandez des haricots verts au lieu des frites qui accompagnent votre plat, même si vous n’en avez pas envie, etc.).
Sortir de votre zone de confort contribue effectivement à bousculer le fonctionnement habituel de votre cerveau. Celui-ci cherche, en principe, à économiser de l’énergie en s’installant dans des sortes de « routines » lui permettant de réagir plus ou moins en « automatique », pour faire simple. C’est très utile en temps normal, étant donné les milliers de décisions qu’il doit prendre tous les jours. En revanche, lorsque l’on cherche à modifier des habitudes de vie ou à réaliser des changements profonds (ex. : arrêter de fumer, atteindre définitivement son poids santé, etc.), il est nécessaire de briser ces schémas de pensée, comme nous le verrons plus bas.
Mais tout d’abord, voici comment vous pouvez déjà réduire cette énorme charge décisionnelle auquel le cerveau est confronté et l’inviter à se plier à votre volonté…
02 – User de psychologie avec votre cerveau afin de gagner en auto-discipline
a. Limiter la fatigue décisionnelle pour développer une volonté de fer
Prenez l’exemple d’un enfant : quand il est fatigué, il tend à faire des caprices et devient difficile à gérer. Il en est de même avec le cerveau inconscient, qui est notre enfant intérieur, selon nos pères (Freud, Jung etc). On ne peut pas s’attendre à ce qu’il soit à l’apogée de l’auto-discipline et de ses performances, lorsqu’il est épuisé ou contrarié. De nombreuses observations ont ainsi pu montrer que les juges prononceraient des sentences moins favorables ou que les médecins prescriraient plus d’antibiotiques, en fin de journée. Tout cela est lié à ce que l’on appelle la fatigue décisionnelle.
Il est donc utile d’essayer de réduire cette charge mentale si vous cherchez à améliorer votre willpower. Voici justement quelques pistes pour cela :
- Éviter de laisser des tâches inachevées en plan car elles vont continuer à consommer des ressources cérébrales, en tournant en boucle dans votre tête (effet Zeigarnik) : dites donc adieu au multi-tasking !
- Prioriser l’ordre chronologique des décisions à prendre, des plus importantes au moins importantes, au cours de la journée, pour ne pas vous retrouver à devoir faire des choix décisifs le soir…
- Mettre en place des routines pour éliminer les tergiversations superflues qui sont énergivores sans vous apporter de réelles plus-values dans votre vie (ex. : choisir la couleur de vos chaussettes ou de vos sous-vêtements, etc.).
- Limiter les distractions pour garder l’esprit frais et reposé, le plus longtemps possible…
b. Veiller à adopter une hygiène de vie saine pour gagner en ténacité
Lorsque l’on est épuisé, que l’on a faim ou soif, etc., il est difficile de rester focalisé sur ses priorités. Le cerveau, qui perçoit ces signaux, réoriente automatiquement les priorités vers la satisfaction de ces besoins physiologiques primaires.
Assurez-vous donc de ne pas rogner sur vos heures de sommeil. Des études scientifiques ont effectivement montré qu’un organisme en manque de sommeil tend à se comporter comme s’il était en état d’ébriété. Il est donc essentiel de prendre l’habitude de bien récupérer quand on cherche à améliorer sa volonté pour faire avancer ses projets…
De même, il est important de mettre en place une alimentation équilibrée. Toute baisse de glycémie réduit effectivement les capacités cérébrales, jusqu’à les mettre complètement en veille : risque d’évanouissement ou de malaise hypoglycémique. Veillez donc à ne pas faire l’impasse sur les glucides, car le cerveau se nourrit exclusivement de glucose, qui est une molécule qui appartient à cette famille d’aliments (les hydrates de carbone).
c. Réduire le stress émotionnel qui pèse sur le fonctionnement cérébral
Soucis, ruminations, conflits, excès de stress… font peser une pression émotionnelle dont l’impact sur l’efficacité cérébrale et la motivation n’est pas à sous-estimer. Il est bien plus facile d’être volontaire et déterminé quand on est libre dans sa tête. Apprenez donc à lâcher prise, comme je vous l’explique dans cet autre article.
Vous lancer dans un nouveau projet qui vous motive, c’est peut-être aussi le bon moment pour mettre à plat les pensées et les croyances qui vous entravent éventuellement dans votre réalisation… Vous découvrirez peut-être, par ce travail, des peurs, plus ou moins enfouies, que vous gagnerez à prendre à bras le corps. Les comprendre, c’est vous donner la chance de vous en libérer. Votre volonté en sortira renforcée.
Pourtant, une simple introspection n’est souvent pas suffisante pour accomplir les objectifs ambitieux, qui vous donnent le plus de fil à retordre, comme arrêter de fumer ou atteindre définitivement votre poids santé. Il devient alors nécessaire de…
03 – Reprogrammer vos systèmes de pensées pour développer votre volonté avec le maximum d’efficacité
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les études scientifiques suggèrent que le cerveau décide d’entreprendre une action, avant même que nous n’en ayons conscience. Si nous avons l’impression d’agir sous la seule impulsion de notre volonté, notre conscience n’aurait, en fait, qu’un rôle de contrôle et d’ajustement d’une réaction, déjà décidée par d’autres mécanismes cérébraux.
Le cortex, qui est notamment connu pour être le siège de la conception, nous permettrait de définir nos objectifs et de planifier nos projets, consciemment. En revanche, leur exécution passerait par une combinaison d’actions simples (ex. : manger, boire, atteindre sa poche pour en sortir son paquet de cigarettes, etc.) qui impliquerait le thalamus et des régions cérébrales profondes. Il existerait donc une collaboration intense entre le lobe cortical et le cerveau inconscient pour coordonner une action, de bout en bout.
Ce qu’il est important de noter, c’est que les régions profondes fonctionnent, quant à elles, selon des schémas de pensée acquis sur la base de notre éducation, de notre culture, de notre expérience, etc., et en réponse à des stimuli. Même si notre conscience est, en principe, là pour contrecarrer ces mécanismes inconscients « pré-formatés » lorsqu’ils sont inappropriés. Cette régulation peut néanmoins vite trouver ses limites :
« Il y a plein de décisions qu’on prend en automatique sans y penser, qui ne consomment pas d’énergie. C’est pour ça qu’il est toujours dangereux de se promener le soir, quand on est fatigué, dans un centre commercial : on risque de prendre des décisions automatiques et de ne plus freiner les choses. »
Philippe Damier, Professeur de neurologie au CHU de Nantes sur le podcast « Décider, est-ce choisir ? » La Grande Table des idées, France Culture.
Alors comment modifier ces schémas de pensée, qui nous entravent et dont nous n’avons pas conscience, lorsque nous essayons de changer ?
L’hypnose thérapeutique est une technique de psychothérapie parfaitement adaptée à cette problématique. Elle permet d’atteindre un niveau de conscience modifiée grâce à une profonde relaxation. Pascal Buyck, votre hypnothérapeute à Genève, peut alors vous aider à reprogrammer votre inconscient, avec différentes techniques d’auto-suggestions et de visualisations. Grâce à mes 30 ans d’expérience dans le domaine de la Relation d’aide, du Coaching, de la Psychothérapie et du Bien-être et à des fonctions de top management dans la banque privée et en EMS, je sais trouver les mots et choisir les techniques thérapeutiques, les plus adaptées. qui vous aideront aussi à en découvrir plus sur les blocages et le discours intérieur qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs.
Donc, n’hésitez pas : contactez-moi pour développer au mieux votre volonté grâce à des schémas de pensée adaptés à vos objectifs et en phase avec vos aspirations. Je vous reçois dans mon cabinet situé dans le centre-ville de Genève, à 10 minutes à pied de la gare de Cornavin et à proximité de la rue du Rhône.
Sources
Comment le cerveau décide
M. Wolff
Le Journal du CNRS, 15.04.2018.
Notre cerveau face à la fatigue décisionnelle
Entretien avec Philippe Damier, professeur de neurologie au CHU de Nantes (France).
Podcast « On en parle ». RTS, 31.12 2014.